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Anaïs et Jérôme au Canada

28 juillet 2010

Cuba

Hello tous nos fidèles lecteurs. C'est un article tout bronzé que vous allez pouvoir lire. Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, on a pris nos dernières "vraies" vacances avant de rentrer au mois d'aout. Nous sommes partis 7 jours, à ... Cuba !! J'ai d'abord voulu vous raconter nos vacances au jour le jour, mais finalement non, je vais faire ça par thématique, mais en accordant une grosse partie à notre road trip de 2 jours au milieu du séjour.

Varadero:

Comme je vous le disais, nous sommes partis une semaine en mode all inclusif à Varadero, qui est la grosse destination touristique de Cuba. Si vous voulez passer une semaine de repos, à la plage sans vous soucier du reste, c'est là qu'il faut aller. Pour vous résumer la chose, il y a une petite ville d'environ 6 000 habitants, et surtout une capacité hôtelière de plus de 30 000 touristes. On le savait avant de partir, mais buller une semaine entière à la plage n'est pas spécialement notre truc. On avait prévu d'y passer seulement 3 jours.
Il n'empêche qu'on en a bien profité, une plage de rêve de sable blanc, des palmiers, une eau claire à en voir l'ombre des bateaux au fond. Une vraie carte postale!
On a également profité d'une sortie organisée avec dégustation de langouste, mais surtout baignade avec les dauphins! On s'est plongé dans une piscine naturelle au milieu de l'océan, accessible uniquement en bateau avec un beau dauphin de 22 ans, qui, sous les coups de sifflets du dresseur est venu se faire caresser par chacun d'entre nous, et nous a gratifié la joue d'une belle petite bise.

Cuba:

En dehors du monde de Varadero, il y a Cuba, qui est totalement différent. Vous le savez tous, quand on parle de Cuba, on parle de cigares, de rhum, et de Che Guevara. Je vais vous parler un petit peu ici du Cuba politique et économique, de comment nous l'avons perçus, et des échos reçus.

Tout d'abord, Cuba est bien sur le pays de la révolution de Castro en 1959. Cela ne fait que 50 ans, donc forcément, on en voit les traces: il n'y a pas une route, pas une ville, pas un village ou on ne voit de énormes affiches à la gloire du Che, de Fidel ou tout simplement de la révolution.
Le gouvernement de Fidel a fait énormément de bien à Cuba au début. Le taux d'Alphabétisation est monté en flèche, l'accès aux soins s'est fortement amélioré et bien d'autre. Cuba a connu une belle période.
Aujourd'hui, cela stagne un peu. Les libertés restent, sur quelques points, limitées. Par exemple 1% seulement de la population a un accès quotidien à internet. Les écoles en revanche sont pratiquement toutes équipées d'un ordinateur et d'une connexion, mais limitée à des sites cubains. Au niveau de la télévision, les chaînes étrangères ne sont autorisées seulement dans les hôtels.
Cuba est bien sur sous embargo américain. On ne voit pas de produits américains, pas de touristes américains, rien. On est juste tombé une fois par hasard sur du vrai Coca, mais importé sous licence mexicaine.

Depuis quelques années c'est Raul Castro qui a pris les reines du pouvoir. Beaucoup de cubains espèrent un virage vers un peu plus de libéralisation, et un assouplissement des relations avec les Etats-Unis et Obama. Mais les réformes tardent à venir. Le peuple est bien sur pro-Fidel, mais son emprise et son image sont encore gravées sur l'Ile et surtout sur Raul Castro. C'est un peu dur à dire, mais le peuple attend son décès pour passer à autre chose. De plus, beaucoup d'entrepreneurs américains font pression sur Obama pour alléger l'embargo. Il faut dire qu'il y a un territoire vierge à tout juste 150 km de leurs côtes...

Au niveau économique, l'embargo a amené Cuba à chercher ailleurs, mais surtout à se démerder tout seul. Les boissons se substituant aux divers sodas sont fabriqués sur place, Cuba couvre à 50% sa consommation de pétrole, gros travail sur l'agriculture... 
Au niveau automobile, on a trois phases:

  1. Avant la révolution, les américains étaient très présents sur l'Ile, c'est de là que viennent les grosses voitures américaines qui font la fierté de Cuba; Elles ne coutent que quelques milliers de dollars, mais elles sont interdites à l'exportation.
  2. La révolution a amené ensuite un partenariat économique avec l'URSS, et on a vu l'arrivée de nombreuses Lada et autres voitures du bloc.
  3. Enfin, ces dernières années voient l'apparition des voitures chinoises et coréennes, mais surtout, des Peugeots Citroën grâce à une campagne de séduction menée par la France il y a quelques années.

Enfin, pour finir ce volet plus économique et moins agréable à lire, je vais parler de la monnaie. Cuba en possède deux, le Pesos Cubain, et le Pesos Convertible. Pourquoi? c'est tout simple, il y a une monnaie pour les touristes, et une pour les habitants. Le Pesos Convertible est indexé au dollar américain, c'est donc une monnaie relativement forte, avec nos dollars canadiens ont a perdu au change! mais sur place, les pris sont moins chers, ça équilibre...

L'artisanat:

Vos papilles s'ouvrent je sens. Comme je l'ai dis en prélude, Cuba, c'est pas compliqué. Oubliez l'artisanat traditionnel. Vous trouverez tout juste dans quelques boutiques des T-Shirt du Che ou quelques statues en bois dans les endroits touristiques. Cuba n'a pas d'artisanat.
A Cuba, il y a tout d'abord les cigares. On trouve beaucoup de manufactures de tabacs qui proposent bon nombres de cigares officiels. Il est aussi possible d'en acheter dans la rue, impossible de se ballader sans croiser un revendeur, mais uniquement des contre-façons.
Ensuite, il y a le Rhum et entre autre le Havana Club qui appartient maintenant au groupe Pernod Ricard. On peut en acheter et en déguster partout.

Notre road trip:

On arrive enfin à la partie plus traditionnelle du blog. Nous nous sommes rendus le mercredi et jeudi à Trinidad, à 300 kilomètres au sud de Varadero. Ces maisons jaunes, bleues, vertes, roses en font la carte postale de Cuba comme on l'imagine. Un vrai régal pour les yeux.
300km, rien de plus facile. On se lève à 8 heures, on loue la voiture, et à midi on y est. Si seulement c'était si simple... Malheureusement et heureusement à la fois, pour faire ces 300 km mercredi, nous avons juste mis 7 heures.
Il y a une autoroute à Cuba, elle traverse le pays et c'est une 3x3 voie, qui parfois se transforme en une 6 voie sans séparations. Il y a très peu de voiture en dehors de La Havane, ce qui nous donne des situations assez spéciale. J'ai du par exemple piler plusieurs fois pour éviter des vaches ou des chèvres, nous avons croisé quelques tracteurs en contre-sens, quelques vélos, et beaucoup d'auto-stoppeurs. J'ai aussi évité un type arrêté en plein milieu des trois voies pour chercher quelque chose dans son coffre.
Ensuite, on a les routes nationales. Elles sont de qualités moyennes, quelques trous, mais ça va. Le gros soucis de ces routes, c'est les intersections. On peut tourner à droite, ou à gauche, mais aucun panneaux de signalisation. Impossible de ne pas se perdre à Cuba! On y croise quelques voitures, mais surtout des calèches.
Enfin, on a les petites routes qui sont tout simplement des chemins de terre. Ca secoue, ça tourne, et évidemment il n'y a pas de panneaux.

Au niveau du transport, on croise souvent les bus de touristes, et les bus classiques ou les personnes s'entassent dedans jusqu'à en déborder. On voit beaucoup de camions bennes, ou là aussi on se dit "mais comment c'est possible autant de personne là dedans". Mais à Cuba, le moyen de transport le plus répandu c'est la calèche.

Enfin bref, venons en au fait. Nos 300 kilomètres sur le papier (je ne sais pas combien j'ai fais, le compteur de km ne marchait pas sur notre Geely) nous ont permis de voir le vrai Cuba. Un pays magnifique, avec une vraie diversité des paysages. Nous avons traversé des vallées, des routes au bord de l'eau turquoise, des champs de citronniers, des palmeraies, des bananeraies, une route avec des centaines de crabes sur une dizaine de km, pour enfin arriver à Trinidad.
Trinidad possède très peu d'hôtel, la ville souhaite garder son caractère traditionnelle, on a donc plus de 400 "casas particular", officielles ou non, qui sont en fait des bed and breakfast. En arrivant aux portes de la ville, un cubain en vélo nous propose de nous amener directement à notre Casa. Fatigués de nos 7 heures de route, nous le suivons à travers les routes pavées de Trinidad. Il nous amène directement à un type qui nous parle en français "je suis le type de votre réservation, mais j'ai plus de place, je vous emmène dans une autre maison", et montre dans notre voiture jusqu'à sa maison... Après 10 bonnes minutes de scandales et excuses en tout genre pour s'en aller car sentant l'arnaque, on s'en débarrasser, et on tombe sur un policier qui nous aide à trouver notre vraie maison, qui, en passant, se trouve à un endroit totalement opposé de notre première destination...
Une fois logés en face de notre casa particular (qui pratique le surbooking), nous pouvons enfin profiter de l'atmosphère de cette ville. Au programme de la soirée: orage, mojito et groupes de musiques cubaines à tous les coins de rue.
Après un petit déjeuner à la casa, nous continuons notre visite de la ville. C'est un vrai plaisir de se laisser guider par l'oreille, en tombant par exemple dans une petite cours ou un groupe joue au milieu de quelques poules, mais surtout par les yeux, avec ces façades de toutes les couleurs. Vous allez le voir sur les photos, un vrai régal !

Le vendredi nous avons aussi fait un tour à la capitale, La Havane. Là aussi, les photos parleront d'elles mêmes. Une ville coloniale, les restes espagnols sont dans toutes les constructions!! Tous les anciens palais coloniaux, qui étaient devenus les résidences des ex dictateurs, des bâtiments gouvernementaux etc ne le sont plus depuis la révolution Castriste. Ce sont désormais des musées, des écoles, des établissements de soins. Le gouvernement actuel siège dans des immondes bâtiments en ferraille.

Enfin, voilà pour notre petite semaine de plaisir!


Les banques:

Ça faisait longtemps que je n'avais pas parler des banques, aujourd'hui, j'ai une nouvelle anecdote.
Le mardi, la banque ferme à 16h. On arrive à 15h55 pour savoir comment fermer notre compte en vu de notre départ dimanche. Résultat: pas besoin de prendre rendez-vous, suffit de passer au comptoirs. 16h05: On est dehors, notre argent dans le portefeuille et le compte fermé gratuitement. Ça, c'est fait.


Photos:

Anaïs s'en charge demain, promis!


A bientôt,

Anaïs et Jérôme.

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25 juin 2010

C'est nous.

C’est nouuuuuuuuus !

Non, vous ne rêvez pas, vous, les courageux qui viennent encore de temps en temps sur notre blog. On a une petite mise à jour, un petit article !  Après quasiment 10 mois passés au Québec, on a matière à vous pondre un petit quelque chose.

Les bonnes habitudes ne se perdent pas, voici le petit menu du jour :

-          Généralités sur le Québec

-          La terre a tremblé
-          Boston
-          On déménage

Vous vous le demandez tous, je suis sur. Comment va-t-on revenir ? Va-t-on porter des chemises à carreaux ? Va-t-on parler bizarrement ? Va-t-on écouter Céline Dion et Garou ?
Il est temps de vous préparer au pire, voilà un petit état de notre québécisassions :

  • 1ère chose très importante : Non, nous n’avons pas l’accent ! Certes on utilise quelques expressions et mots d’ici (présentement, la laveuse, …), mais ça s’arrête là. En revanche le belge, c’est une autre question…
  • On a complètement revu notre appréciation des distances : 2 heures de route c’est juste à côté, 4 heures ça va, et 7 heures ça commence doucement à faire loin.
  • On utilise les points cardinaux. Par exemple vous ne prenez pas l’autoroute vers Québec, mais vous prenez la QC 40 Est.
  • On trouve que le litre d’essence à 1 dollars (0,7 Euros) est cher.
  • On a pris l’habitude de ne jamais savoir combien on va payer avant d’arriver à la caisse ou au restaurant (prix hors taxe…)
  • Faire les courses le dimanche à 21 heures nous paraît normal.
  • On va naturellement à la pharmacie pour acheter à boire, à manger ou encore pour poster quelques lettres.
  • On connait beaucoup plus d’immigrés que de québécois.
  • On regarde un match de la coupe du monde dans chaque quartier (français, italien, portugais…)
  • On switch facilement entre le français et l’anglais tous les jours.
  • On fait gentiment la file pour prendre le bus et on ne se précipite pas pour y monter…
  • On va régulièrement faire des barbecues dans les parcs

Voilà, et ce ne sont que des petits exemples…

On passe maintenant au deuxième volet de notre article : la terre à tremblé.
Hier on a ressenti un séisme d’une puissance de 5,7 sur l’échelle de Richter. Cela a suffit pour évacuer quelques bâtiments à Montréal et à Ottawa. Personnellement, je n’ai rien senti. Anaïs a cru que c’était dû aux travaux en bas de son immeuble.

Nous sommes partis quelques jours en mai à Boston, une ville historique des Etats Unis. Le freedom trail, parcours marqué d’une bande rouge sur le sol, retrace sur une longueur de 4km l’histoire de cette ville. Anaïs a posté quelques photos sur ce blog, dans l’album « Boston » évidemment.

Enfin, pour finir cet article, je vous annonce que nous déménageons. Notre bail se finissant le 30 juin, nous avons pris pour le mois de juillet un autre appartement à quelques minutes de là en plein cœur de la petite Italie. Nous allons en prime garder le persan de la propriétaire ! Les photos viendront.

On va finir par une petite anecdote. Jeudi est férié, c'est la fête nationale du Canada, mais certaines entreprises changent ce jour férié, et ferment leurs entreprises vendredi, pour profiter du week-end de trois jours... La vie est belle!

Je vous laisse vous délecter sur les photos de Boston…

A bientôt,
Anaïs et Jérôme.






15 avril 2010

Les vacances sont finies

Voilà quelques petites photos pour vous faire saliver en attendant l'album et l'article de ce week-end!


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14 mars 2010

La pluie fait son retour

Bonjour à tous,
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On reprend le cours habituel de ce blog aujourd’hui. Pas de voyages au fin fond du Canada, mais des petites anecdotes sur la vie de tous les jours de nos hôtes québécois et sur leur façon (parfois étrange) de vivre. Au programme de cet article, nous allons nous replonger très rapidement dans les banques, nous survolerons les petits villages québécois, nous râlerons contre l'hiver et enfin nous essayerons de comprendre leur langage. Nous pimenterons notre article par des petites photos de nos dernières aventures qui n'auront pas forcément grand chose à voir avec cet article.



Le monde de la finance est un monde délicat et dur à comprendre, je vais donc vous donner deux petites leçons sur les banques Montréalaises basées sur notre expérience personnelle.

1ère leçon : Comment encaisser un chèque dont la date de signature est postérieure à celle d’aujourd’hui ?

Pas de soucis, donnez directement votre chèque à la banquière qui se chargera d’antidater son tampon de validation, mais mettra instantanément l’argent sur votre compte.


2ème leçon : Comment encaisser un chèque qui n’est pas à votre nom ?

Une nouvelle fois, pas de soucis. Vous pouvez tenter de le donner à votre banquière en vous justifiant, mais elle vous redirigera vers le guichet automatique en précisant « Je n’ai pas le droit vu qu’il n’est pas à votre nom, mais signez le au dos et glissez le dans une enveloppe au guichet, il n’y a aucun contrôle ».  Bingo, l’argent est sur votre compte.



Une fois que votre argent est sur le compte, encore faut-il pouvoir le dépenser, et ne comptez pas sur les petits villages québécois pour vous faciliter la tâche !

IMG_6942Grâce à mon travail, j’ai quotidiennement l’occasion d’arpenter le Québec, jusque 500km plus loin que Montréal. J’ai eu la chance de traverser des Maniwaki, Sainte-Thérèse, Saint Adolphe d’Howard et j’en passe. Morphologiquement, ces villages sont les mêmes. Des zones industriels à l’extérieure pour les plus grandes avec des concessionnaires automobiles, un Mcdo, un Tim Horton, un supermarché, un motel et une rue commerçante à l’intérieur. Pour les plus petits, cela se résume à un dépanneur (une épicerie), une Eglise, et éventuellement une petite baraque à frites qui fait office de restaurant.
Tous les habitants se connaissent. Ils possèdent tous un pickup. Ils sont tous très accueillants. Pour résumer rapidement, comme nous l’a dit un commerçant : « Il n’y a rien ici, si je te donne 1000 dollars tu ne pourras même pas tout dépenser ! ». Il n’empêche que les paysages sont très beaux.

Petit coup de gueule contre l'hiver. L'année dernière à la même période tout le monde nous disait "mais vous allez perdre vos orteils, vous êtes fous, etc etc". Nous on partait aussi pour l'hiver, pour se geler jusqu'à l'os et profiter jusqu'en avril de la neige. Résultat il a neigé il y a trois jours à Strasbourg, et chez nous il pleut et il fait une dizaine de degrés ces derniers jours. On a acheté des crosses de hockey, et les patinoires extérieures fondent... Terrible vous dites?


On va finir aujourd’hui par un petit peu de vocabulaire :

Vous connaissez tous en France l’insulte « Tabarnak ». Les québécois l’utilisent régulièrement, mais sous toutes ses versions : Tabarnacle, Tabernouche, tabernatche et j’en passe.

Sinon dans un langage moins vulgaire, dites bumper pour le par choc de votre voiture, dites bonjour en sortant d’un magasin et bon matin en saluant. En revanche vous n’êtes pas en week-end, mais en fin de semaine. Si jamais vous ne vous rappelez plus de quelque chose, c’est que vous avez un blanc de mémoire. Vous regardez une game de Hockey, vous faites votre sport au Gym et vous dansez en club. Enfin, quand vous allez aux toilettes, vous allez plutôt à la salle de bain.

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A bientôt,


Anais et Jérôme.

1 mars 2010

Laxisme

Hello,

Bon d'accord, il y a un peu de laxisme dans la mise à jour du blog. Il faut dire que nous avons des journées remplies avec nos boulots et nos sorties. Pour vous faire patienter, voici quelques photos de Ottawa et de la fête des lumières à Montréal.

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A bientôt,

Anais & Jérôme

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13 février 2010

Animations d'hiver

La vie continue, et le blog de nos aventures repart de plus belle aujourd'hui avec un petit article pour se remettre dans le bain, vous comme nous!!

Le programme de cette journée est marquée sous le signe du sport:
- La fête des neiges
- Le hockey
- Ottawa

Comme je vous l'ai déjà dis dans lors de précédents articles, ce n'est pas si terrible que ça l'hiver à Montréal! Lors de mon mois en France, je n'ai vu que deux petites fois le soleil, et j'ai eu froid. Depuis mon retour samedi je profite chaque jour d'un ciel des plus bleus et d'un soleil permanent. Passer un hiver au Canada c'est un peu comme avoir la sensation de partir à Avoriaz ou Val Thorens. On a le beau temps, de la neige, on est habillé pour ne pas avoir froid, et chaque jour on profite des animations proposées par la station.
C'est sur qu'à Montréal on est pas prêt d'avoir la classique descente aux flambeaux, mais ce qu'on a IMG_6815n'est pas mal non plus. Dimanche nous sommes allés à la fête des neiges sur l'Ile Jean Drapeau de Montréal. C'est une fête qui s'est déroulée tout le mois de janvier et proposant chaque jour de nombreuses activités comme des descentes en "bouée" sur la neige, dégustation de tire sur glace (du sirop d'érable chaud versé sur de la neige et qu'on enroule ensuite à l'aide d'un baton), démonstration de saut à ski ou de patinage, et enfin une promenade de 1,5 kilomètres en patin sur un petit chemin longeant l'Ile en nous offrant une superbe vue sur Montréal.

On ne peut pas faire un vrai article de ce blog sans parler de Hockey, mais cette fois je ne vais pas parler des Canadiens de Montréal, mais de nous! Nous avons acheté des bâtons de hockey (et non des crosses), une rondelle (et non un palais), et let's go sur la longue glace du lac gelée du Parc Lafontaine. Bizarrement je pensais être plus mauvais, mais on s'y prend très vite à tel point qu'à 21h30 on a créé un petit terrain avec Juan sur le parc, deux plots pour les buts et c'était parti. Le truc c'est que quand vous jouez au hockey, vous ne pensez plus à votre manière de patiner mais vous êtes concentrés sur votre bâton, du coup celà devient instinctif et vous prenez plus de risque pour tenter des choses plus difficile. Mais quel sport crevant, ce ne sont que des efforts intensifs, pas de récupération comme au Football ou autre, on comprend désormais pourquoi les professionnelles ne restent que sur la glace des toutes petites séquences. Il n'empêche que c'était un vrai plaisir de tester ce sport. J'en redemande encore, et surtout très vite! Prochaines étapes: continuer à s'entraîner avant d'aller jouer sur les terrains de hockey installés un peu partout dans les parcs à Montréal pour se mesurer aux vrais canadiens! C'est le même fonctionnement que les terrains de foot de France. Tu arrives avec tes patins et ta crosse, et tu demandes si tu peux faire une game (et non un match) avec eux. Il va falloir qu'on se prenne en photo pour vous faire partager ça.
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Demain nous allons à Ottawa pour une journée. Vous aurez tout un récit concernant notre excursion.

A bientôt

Anais & Jérôme

29 janvier 2010

Hôtel de glace

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3 janvier 2010

Nouvelle année

Nous vous souhaitons à tous une bonne et heureuse année!
Ici on est en pleine tempête de neige depuis le nouvel an et ce n'est pas encore fini!

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27 décembre 2009

Hiver à Montréal

Comme promis dans mon article d'hier, voilà l'album photo "Hiver à Montréal".

A bientôt

27 décembre 2009

Joyeux Noël

Bonjour Bonjour !

Et voilà, le dernier épisode ne nos aventures est en ligne. Que s'est-il passé depuis notre dernier numéro?

- L'hiver sous toutes ses formes
- Et les JO alors?
- Un Noël au Canada
- Le boxing Day


L'hiver comme on l'imagine s'est emparé du Canada. Nous avons d'abord eu la tempête de neige. Une journée suffit pour poser une couche de 30 centimètres sur Montréal, ayant pour conséquence un balai incessant de déneigeurs durant 4 jours et 4 nuits. Dans de pareilles situations, Montréal est bien préparée. Plus de 3000 ouvriers bossent sans cesse là dessus. Les rues prochainement déneigées se doivent d'être libre, et les interdictions de stationnement provisoires sont légions. Pour les quelques personnes n'ayant pas fait attention, une sonnerie stridente qui réveille tous les blocs des alentours se fait entendre, histoire que l'étourdi de service chausse ses chaussures, sa robe de chambre et déplace son char (en français ça donne sa voiture).

S'en suivit une belle vague de froid avec tout d'abord des températures côtoyant les 10 degrés en dessous de 0 pour nous donner un avant gout de ce qui nous attend les 3 prochains mois, ce qui permit de durcir la neige fraichement tombée.
Quelques jours et flocons plus tard, le thermomètre s'est encore affolé, et cette fois c'est du -29 que nous avons eu durant 2 ou 3 jours! En théorie on n'aura pas plus froid en janvier ou février, mais nous aurons cette température plus longtemps. Que dire de ce froid? Chaque partie du corps à l'air libre est potentiellement gelée. Pour vous donner une idée, j'ai du marché plus de 15 minutes non stop dehors, mon écharpe était gelée sur l'extérieur et j'avais tout le mal du monde à plisser mon front. Le point positif (oui oui, il y en a bien un), c'est que depuis 2 ou 3 jours il fait environ -5, et on s'entend dire "cool il fait chaud aujourd'hui" (véridique), on ouvre les manteaux et on savoure les rayons du soleil.

Aujourd'hui nous avons vu le dernier caprice de monsieur météo: les pluies verglaçantes. Les routes se transforment peu à peu en patinoire. J'ai hâte de voir ce que ça va donner demain. Gare aux chutes. J'ai lu d'ailleurs il y a quelques temps que le gouvernement du Québec a tout un budget d'indemnisation pour les chutes dues aux possibles soucis de déneigement des trottoirs.
Autre observation du jour: les voitures roulent toujours vite malgré tout ça.


Comme vous le savez probablement tous, les Jeux Olympiques d'Hiver vont se dérouler en février à Vancouver, et la flamme est parti le 30 octobre de Vancouver pour une ballade de 45 000 kilomètres à travers le Canada. Nous avons eu la chance de la voir lors de son passage à Montréal. Les festivités se sont déroulés sur la place Jacques Cartier dans le Vieux-Montréal. Nous sommes arrivés vers 18 heures sur place, et nous nous sommes retrouvés à côté de la scène installée pour l'occasion. Peu avant l'arrivée de la flamme, un groupe de manifestant se fait déloger par les forces de l'ordre, et devinez ou? juste à côté de nous! Nous nous sommes retrouvé coincés avec une dizaine d'autre personne entre les manifestants sur notre droite, et les policiers à cheval sur notre gauche, chouette ambiance, d'autant plus que les policiers ne voulaient pas nous laisser passer. Au bout de 10 minutes ils ont ouvert le chemin et nous avons pu nous faufiler entre les chevaux peu avant l'arrivée des CRS. Ouf.
Puis le hasard faisant bien les choses, nous avons vu passer la flamme à même pas 1 mètre de nous. Un moment sympathique ponctué d'un petit concert et de l'hymne canadien. Nous étions ensuite frigorifiés alors retour au bercail.


En me préparant pour le Canada j'ai eu la bonne idée de mettre un pantalon et une veste de costume dans ma valise. Pourquoi me direz vous? peut être l'intuition. Oui mais non, mais pourquoi tu nous parles de veste et de costume maintenant? Je vais tout vous expliquer, une petite minute.
Depuis une dizaine de jours je suis devenu chargé de compte pour une banque. En quoi cela consiste? C'est un travail de commercial. Je démarche les commerces pour leur proposer nos produits et nos services. Mais encore?
Vous allez tous au supermarché, à l'épicerie, chez le coiffeur ou encore à la Fnac. vous payez essentiellement voir de plus en plus en carte de crédit, mais vous demandez vous comment cela se passe? Quels sont les coûts pour le commerçant? C'est là que j'interviens. Je propose à tous les commerces possibles les appareils pour lire les cartes et je négocie les tarifs.
Le boulot est intéressant. Je vois une trentaine de personne par jours, et toutes différentes. En 2 minutes je peux passer d'un garage tenu par un chinois à un restaurant pakistanais ou encore à un dentiste québécois. Mon produit est d'autant plus "facile" à vendre. Nous sommes leader au Canada, et notre prix sont généralement plus bas que la concurrence. Ce que j'aime, c'est que chaque situation est différente. Certains commerçants sont plus méfiants, il faut insister sur la sécurité, d'autres cherchent à faire des économies donc on va insister sur les taux. Il faut cibler les attentes de la personne en face. En comprenant tout ça, la vente va se faire d'elle même.
L'équipe est jeune est sympa et se compose d'une quinzaine de personne de diverses nationalités (français, québécois, belge, Cameroun ...). Je vous raconterai dans un prochain article l'ambiance américaine de cette boite, ça vaut le détour.
Mais ce boulot n'est pas de tout repos. Le salaire est entièrement à la commission. Si je ne vends rien, je ne gagne rien. Bon, en une semaine j'ai gagné globalement la même chose qu'une semaine de saisie de donnée donc ça va. En revanche mes journées sont longues, je commence à 8h30 pour rentrer seulement vers 19 heures, mais je suis totalement autonome. Si je veux rentrer 2 heures, je le fais. Et puis, vous auriez pu m'imaginer moi qui suit globalement frileux travailler en extérieur en plein hiver à -29 au Canada, qui plus est en pantalon, chemise, veste et cravatte? Moi non. Mais je survis en empilant les couches! Je finis mes journées sur les rotules aussi, passer sa journée à essayer de convaincre aussi bien en français qu'en anglais, essuyer 29 rejets pour un seul oui voir aucun procure une certaine fatigue mentale.
Il n'empêche que j'ai l'impression que ce métier n'est pas mal vu ici, contrairement à la France. Il est très rare de se faire jeter à peine entré dans le commerce. Généralement les personnes écoutent ce qu'on a à dire. Pour vous donner une idée, parfois nous entrons dans un magasin pour en ressortir 10 minutes plus tard avec toutes les coordonnées privées du propriétaire, de ses identifiants bancaires et d'un chèque...
Ce boulot va être une bonne expérience professionnellement. En 10 jours j'ai déjà appris beaucoup de choses.


Noël rime généralement avec famille et bonne bouffe. Malheureusement nous n'avons pas pu être avec la famille (mais nous avons pensé à vous), par contre la bonne bouffe nous avions. Nous avons réveillonné chez Juan et Laura en compagnie d'Aurore. Au menu du soir:
- Crevettes et petits fours
- Foie gras et accompagnements avec un tariquet
- Magret de canard et grattin dauphinois avec un Saint-Emilion
- Bûche chocolat framboise

Ah j'oubliais, Noël rime aussi avec accessoires. Nous avons acheté un beau sapin la semaine dernière pour notre salon. Vous l'aurez en photo probablement demain dans notre nouvel album "Montréal en hiver" qui aura pour but d'illustrer cet article et les suivants.


Le 26 décembre en Alsace c'est férié, mais dans les pays anglos-saxons c'est le boxing-day,l'équivalent de l'ouverture des soldes en France, sauf que c'est pire. Les magasins ouvrent à 13 heures, mais à 7 heures du matin il y a déjà du monde devant les grilles des équivalents FNAC ou Virgin. Les magasins se sont adaptés: chauffages extérieurs et cafés pour les braves. En bon consommateurs que nous sommes, nous nous devions d'aller faire un tour, mais à 13 heures seulement. De nombreux québecois se sont déplacés malgré la pluie verglaçante. J'ai pu jeter mon dévolu sur une chemise et un pantalon à -40% chaqun (mon pauvre pantalon pour le travail se sentait bien seul et n'aime pas la neige). C'était la partie facile. La partie compliquée c'est la file qui s'étend à travers tout le Zara jusqu'aux caisses pour régler. Bilan: 30 minutes d'attente... Anais a trouvé encore mieux: 3 achats qui sont revenus à 33 dollars au lieu de 170 chez Urban Outfitters (et plus de 45 minutes d'attente).


A bientôt, et joyeuses fêtes à tous!


Anais & Jérôme

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